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PRESTATAIRES DE SÉVICES ! Février 2009

Publié le par SUD TELEPERFORMANCE FRANCE

Barcelone: Transcom et SFR ne répondent plus...


Suite à la fusion de Télé2 et SFR, plus de 80 salariés Français travaillant à Barcelone se sont vus remerciés le 2 Janvier, deux semaines seulement après l’annonce de la cessation d’activité ! La délocalisation en Espagne de ce service a permis à l’entreprise de bénéficier du droit local qui permet, par exemple, de licencier après seulement 15 jours de préavis avec comme indemnité 35€ pour les salariés les plus récemment embauchés. Les salariés n’ayant aucun syndicat se sont vus privés de tous leurs droits. Ils ont décidé de faire une lettre commune à la direction de TRANSCOM qui à ce jour reste sans réponse. Anoter qu’aucun syndicat hexagonal n’était informé, et le Comité d’Entreprise Européen de TRANSCOM n’a été ni averti, ni consulté comme l’exige la loi.L’activité aurait été transférée à Tunis, où la législation du travail est encore moins contraignante.

 


Risc Group* : Centres d'appels le retour


La société Risc Group, 1er opérateur européen de services informatiques externalisés pour les PME/PMI, a décidé de relocaliser ses centres d'appels en France (Orléans). Ceux-ci étaient jusqu’à présent délocalisés via la sous-traitance au Maroc, en Roumanie et en Ukraine. Le retour en France est dû d’après la direction de l’entreprise à des “coûts cachés” des délocalisations: ressenti négatif des clients en contact avec des centres d’appels offshore, erreurs et incompréhension du fait de la langue ou de ses subtilités, manque de productivité et le turn over trop élevé”.



Teleperformance Rennes / SFR



La direction de l’entreprise a orienté tous les appels des clients de Neuf Cegetel / SFR vers les centres qu'elle possède à Tunis. Résultat : des salariés restent sans travail depuis bientôt 6 mois. Pour TP, il y a mieux qu’un licenciement : La démission par l’usure...


B2S N A O


Alors que la direction de B2S essaie d’obtenir le label social, les salariés du groupe attendaient toujours leur 1ère augmentation de salaire depuis 5 ans. Dans un bordel monstre, nous avons obtenu une légère augmentation qui ne nous satisfait pas du tout. Bordel, car deux accords ont été signés. L’un sans augmentation de salaire par la CFDT mais qui a été annulé par la direction sous la pression des autres syndicats qui menaçaient de faire grève. Et un autre qui augmentait les salaires de 1% en 2009 (signé
cette fois-ci par la CFDT et CFTC). Pour la petite histoire, lors de la dernière réunion du second accord, personne ne voulait signer et tout le monde parlait de grève. Comme quoi la pression de la direction fonctionne... On se demande juste comment signer quelque chose qu’on a décriée quelques jours avant. D’un autre côté on se demandait pourquoi la CFDT ne voulait pas signer l’accord avec les 1% puisqu’elle avait signé auparavant un accord moins bon... Aveu de la direction, “heureusement que certains signent n’importe quoi car on aurait été obligé de lâcher plus afin de ne pas compromettre l’obtention du label social”...

 



La situation du site de CCA Rouen n’est guère brillante.


Depuis plusieurs mois, les salariés de CCA subissent des chocs acoustiques. La cause essentielle est une variation brutale et inattendue du niveau sonore, atteignant souvent une très haute fréquence. Ce bruit peut provenir de diverses sources, de l’équipement téléphonique utilisé dans les centres d’appels qui produit une rétroaction électronique et des crêtes sonores, ainsi que de lignes téléphoniques défectueuses, de centraux téléphoniques ou de microcasques non conformes. Il peut s’agir de réactions vives de l’appelant (hurlement, cri, sifflet, etc.), de bruits de fond sur le lieu de l’appelant ou de bruits ambiants sur le lieu de l’opérateur. (Nous reviendrons dessus dans le prochain numéro). Toutes les mesures prises pour tenter d’éradiquer les phénomènes des chocs acoustiques se sont, à ce jour, avérées vaines. En outre, les salariés victimes n’ont fait l’objet d’aucun accompagnement (psychologique, administratif, financier), et sont laissés seuls face à leur détresse. Les membres du CHSCT ont décidé de nommer des experts externes. La première expertise portera sur l’analyse des conséquences de ces chocs sonores sur la santé des personnes qui les subissent. En attendant qu’une solution efficace soit trouvée, certains salariés ont perdu une partie de leur capacité auditive. Il faudra donc tout faire pour obtenir une indemnisation de l’entreprise et un arrêt de ce problème ainsi que l’obligation de tests auditifs lors des visites médicales...
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