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3 Suisses suppriment 674 postes : Teleperformance va t il se mettre dans le teletravail?

Publié le par SUD TELEPERFORMANCE FRANCE

Teleperformance va t il se mettre dans le teletravail?

Le spécialiste de la vente par correspondance recentre son activité sur le e-commerce. Et ferme 5 centres d'appel. Celui de Saint-Herblain emploie 63 salariés.
Parmi les 5 centres d'appels à être bientôt fermés, celui de Saint-Herblain. Créé en 2001, 58 téléconseillers y travaillent. Parmi les 5 centres d'appels à être bientôt fermés, celui de Saint-Herblain. Créé en 2001, 58 téléconseillers y travaillent.
La nouvelle est tombée hier, à l'issue du comité d'entreprise extraordinaire du groupe. Après « la douche froide », les 63 salariés (dont 58 téléconseillers) du centre d'appels de Saint-Herblain se sont réunis. Les uns se disant « déçus », d'autres, « trahis ». Clarisse Le Gallic, dans l'entreprise depuis 25 ans, pense que « les évolutions, face à la montée en puissance d'internet, n'ont pas été faites au moment opportun ». Comme certains des 300 téléconseillers concernés par ce « plan de relance », répartis sur 5 sites français, elle fait partie de la génération 3 Suisses. D'où sa double amertume : professionnelle et sentimentale.

Mais cette fois-ci, les stratégies mettent clairement l'accent sur le commerce en ligne, qui représente aujourd'hui près de 40 % des ventes. Les pages cornées du gros catalogue cèdent face au shopping en 2-3 clics.


La direction a annoncé qu'à chaque poste supprimé correspondrait une solution professionnelle. « Outre les accompagnements à la formation, les départs à la retraite anticipés, nous proposons aux salariés de rejoindre un centre en région lilloise. Ou de poursuivre le télétravail à domicile, pour le compte de Téléperformance, le prestataire aujourd'hui pressenti », affirme Nathalie Pasquet, des ressources humaines.


Mais les options avancées, qui seront rediscutées avec les partenaires sociaux lors du prochain comité, le 24 février, provoquent déjà des grincements de dents. « C'est certain. La quasi-totalité des salariés du centre d'appels ne souhaiteront pas partir à Lille », prévient Clarisse Le Gallic. On ignore, pour l'instant, si des mobilisations sont prévues.

La répartition des salariés sur cinq sites allant de Rouen à Marseille ne facilite pas, en tout cas, la cohésion.

Claire ROBIN.

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NouvelObs



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